Le point de vue développé ici est celui d’un professeur enseignant en classe préparatoire aux grandes écoles scientifiques. Point de vue à la fois extérieur à ces institutions, mais étroitement impliqué dans ce processus de formation global.
Chaque école possède un site internet particulier auquel vous voudrez bien vous référer pour plus de détails et de précisions pratiques.
Contrairement à certaines idées trop répandues, le monde des Grandes Écoles n’est pas le dernier bastion des privilégiés de la culture scientifique et des nantis de la réussite sociale.
Ce n’est pas non plus un monde figé une fois pour toutes dans des structures obsolètes et sclérosantes, dont le fonctionnement ne saurait engendrer que des intelligences standardisées et manquant de créativité.
La réussite de la dernière réforme des classes préparant à cette formation en constitue une démonstration assez convaincante.
Au contraire, il s’agit d’un monde en pleine évolution, où rien n’est jamais définitivement acquis, où l’interaction avec le monde industriel et économique est forte et significative, où les formations proposées sont à l’opposé du monolithisme de pensée qu’on leur reproche trop souvent.
Le nombre d’Écoles délivrant un diplôme d’ingénieur reconnu par la commission des titres fut en constante augmentation pendant les trente années qui ont suivi la seconde guerre mondiale.
La multiplication amena tout naturellement la diversification, et on peut aujourd’hui affirmer que les grandes écoles offrent une palette de formations hautement professionnalisées et auto-adaptives.
Notre rôle, dans ce processus, consiste à :
- Orienter (et non sélectionner) les étudiants qui nous sont confiés en fonction de leurs motivations et de leurs capacités.
- Leur fournir une solide formation scientifique de base sur laquelle pourront se greffer toutes les spécialisations indispensables à leur métier ultérieur.
L’important n’est donc pas d’intégrer l’école la plus prestigieuse ; l’important est d’intégrer la voie de formation la mieux adaptée aux désirs professionnels des étudiants qui nous sont confiés, en tenant compte des exigences (très variables) des profils de recrutement.
Il est criminel de doper un sportif à l’entraînement pour le voir s’effondrer lors de la compétition ; il est tout aussi criminel de « bachoter » à outrance pour entrer dans une école dont les exigences dépassent les capacités réelles du candidat !
Enfin, la réalité du monde industriel actuel nous contraint à rappeler que le passage dans une école d’ingénieur n’est qu’une phase, importante certes, mais non décisive, d’un cursus de formation qui va durer toute une existence !
Il est bien loin le temps où l’intégration à l’X (École Polytechnique) assurait un profil de carrière obligatoirement prestigieux !
Dans un monde vivant, où tout change forcément, et de plus en plus vite, seules les qualités personnelles de l’ingénieur, du chercheur ou du professeur, associées à une qualité de travail significative, lui permettront de conserver les postes de responsabilité auxquels sa formation lui permet de prétendre.
La formation en classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques a suffisamment évolué ces dernières années pour prendre en compte ce phénomène.
Contrairement aux apparences, ce ne sont donc pas les réussites aux grandes écoles les plus prestigieuses qui font vraiment la qualité d’un établissement ; c’est plus l’orientation réussie des étudiants vers des filières diversifiées et adaptées à leurs motivations professionnelles.
Dans ce sens, le Lycée du Parc pourra vous fournir les instruments de réussite que vous attendez. C’est bien d’ailleurs l’état d’esprit du contrat implicite que nous proposons à nos étudiants.