Les classes d’hypokhâgnes recrutent des élèves issus des filières L-S-ES sous réserve d’acceptation de leur dossier de candidature. Ni la filière, ni la spécialité, ne sont pas pris en compte dans l’évaluation du dossier du candidat : seule son appétence littéraire et ses résultats sont considérés. Ces classes d’hypokhâgne conviennent à des élèves motivés et travailleurs, ayant le plaisir et l’envie de s’adonner aux matières littéraires, dans leur entièreté : équilibre est le mot d’ordre des filières littéraires.
Il est possible de s’orienter, soit à l’issue de ces classes, soit après une scolarité dans une ENS, vers des voies très diverses. L’expérience montre que les voies professionnelles suivies par les khâgneux et les normaliens sont variées :
- carrières du professorat et de la recherche,
- administration,
- journalisme,
- droit,
- banque,
- édition,
- interprétariat,
- aménagement et urbanisme,
- archéologie,
- métiers de la culture ou de la communication
- etc.
Le cursus
La présentation aux concours s’effectue au terme de deux années de préparation comprenant :
- Une première année dite de Lettres Supérieures (ou Hypokhâgne) permettant l’acquisition d’une solide base de culture et de savoirs littéraires
- Une deuxième année (renouvelable jusqu’à trois fois) dite de Première Supérieure (ou Khâgne) spécialisée dans la préparation spécifique d’un ou plusieurs concours de la BEL.
Passage en deuxième année
À l’issue de l’année d’hypokhâgne, le conseil de classe décide de l’orientation ainsi que des propositions d’équivalences. Il est à noter toutefois que le redoublement en première année n’existe pas en CPGE, sauf pour raison médicale grave. Par ailleurs, les élèves peuvent se réorienter de leur plein gré en université si la CPGE ne leur convient pas. Le lycée du Parc a notamment une convention avec les universités lyonnaises pour faciliter les passerelles. Le choix de cette réorientation se fait toujours par l’élève, et les professeurs qui, loin de désavouer leurs élèves qui arrêtent la filière A/L, les soutiennent pleinement et les conseillent.
Cette convention avec les universités lyonnaises est une occasion remarquable pour les étudiants en CPGE. Ces derniers peuvent changer à l’issue du semestre de première année, et par là-même, obtiennent leurs ECTS (système d’équivalence qui permet en particulier de continuer à l’université), ce qui constitue un véritable filet de sécurité pour les étudiants qui hésiteraient à faire une CPGE.