Audrey Ferlut, professeure au Lycée du Parc, publie Le culte des divinités féminines en Gaule Belgique et dans les Germanies sous le Haut-Empire romain, éditions Ausonius 2022 (ISBN-13 : 978-2356134851)
Comprendre les pratiques rituelles, le rôle des dédicants dans les pratiques rituelles et l’évolution des cultes aux divinités féminines dans le temps et dans l’espace dans trois provinces de l’Empire romain est le cœur de cet ouvrage inédit.
Lorsque nous étudions les religions dans le monde antique, nous ne devons jamais oublier l’importance de ce que le mot religio sous-tend : les interactions entre les hommes et les divinités. Allant au-delà de la simple description de ces interactions ou du simple récit mythologique, cet ouvrage propose de reconstituer toutes les dimensions des cultes à des divinités bien souvent laissées de côté par la recherche et l’historiographie : les divinités féminines. En se focalisant sur trois provinces de l’Empire romain – la Gaule Belgique et les deux Germanies –, il s’agit d’analyser, étudier et comprendre ces cultes à travers une approche pluridimensionnelle : une étude des déesses, de leurs origines et de leurs transformations d’abord ; une analyse des rites et des formes de culte ensuite ; une approche chronologique, géographique et sociologique enfin pour identifier les grandes césures, les particularités provinciales et les attentes des dédicants.
Anne-Claire Désesquelles, PROFESSEURE DE KHÂGNE AU LYCEE DU PARC
L’Expression musicale , Berne, Peter Lang, 1999. Cet ouvrage s’attache à étudier la nature et les conditions de l’expression musicale. Tout en analysant des œuvres unanimement reconnues comme magistrales, il s’efforce d’élucider la part que le rythme, le timbre et le silence prennent à cette expression.
La Représentation , Paris, Ellipse, 2001. C’est à la fois le problème de la vérité et celui de la liberté qui sont en jeu dans l’étude de la représentation. L’évocation d’une réalité par une autre conduit-elle à une véritable connaissance de l’objet ou ne fait-elle que produire des illusions ? Permet-elle de maîtriser la nature par la pensée ou n’est-elle qu’un instrument de duperie pour les manipulateurs de toutes sortes ?
Au rythme de la vie , Nice, éditions Ovadia, 2008. Le rythme n’est pas ce simple métronome du devenir auquel on l’identifie souvent. Alternant tensions et détentes, élans et retombées, sa souplesse caractérise la vie. Bien loin de n’en être qu’une manifestation, il est l’expression même de son principe, c’est-à-dire de sa vitalité.
La Philosophie de Bergson , Paris, éditions Vrin, 2011. Réagissant au scientisme de son époque, Bergson rend à la philosophie son identité propre en montrant qu’une grande part de la réalité échappe à l’intelligence et n’est accessible que par l’intuition. Car elle seule peut comprendre ce qu’est l’esprit, saisir dans leur tension les diverses tendances qui constituent la vie, et penser la durée comme une force créatrice.
A la lisière du réel, dialogue avec Nicolas Grimaldi , Paris, Les petits Platons, 2013 ; nouvelle édition, Paris, Pocket, col. Agora, 2020. En reprenant les principaux thèmes de l’itinéraire philosophique de Nicolas Grimaldi, ce livre d’entretien est une introduction à la pensée d’un des plus grands philosophes contemporains.
L’Imaginaire de la danse , Paris, L’Harmattan, 2016. Aussi évidente que néanmoins énigmatique, c’est la communicabilité du mouvement dansé qui est ici analysée. Il suffit en effet de voir danser pour désirer soi-même entrer dans la danse. D’où vient que toute danse soit une invitation à la danse ?
La Force de l’invisible , Paris, Pocket, col. Agora, 2020. On réduit souvent la force au simple caractère ou à la qualité d’une chose que l’on compare à une autre. Le concept de force n’est alors qu’une commodité logique pour désigner le déséquilibre d’une rivalité et l’inégalité de quelque affrontement. Mais la force sert-elle seulement à exprimer un rapport entre deux réalités ? N’est-elle pas plutôt, en elle-même, une réalité ?
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