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L'environnement lyonnais

Lyon est un grand carrefour européen et sa position stratégique favorise son développement. Effectivement, son expension ( banlieues ), sa croissance démographique, sa nouvelle forme d'activités industrielles et l'importance des moyens de transport ont entrainé des conséquences positives mais aussi négatives. Les problèmes posés sont d'ordres différents ; ils sont à la fois sociaux et écologiques. Ces problèmes ont toujours été présents, mais l'urbanisation en a quelque peut modifié la forme et l'importance. Ainsi, en 1992, une première Charte de l'Ecologie Urbaine révisée en 1997 a été adoptée. Elle engageait un plan d'action en faveur de l'environnement ans les domaines de l'eau, l'air, le bruit, les déchets, les milieux agricoles et naturels, la faune et a flore, la protection des ressources et leur recyclage.

Le problème majeur : la pollution atmosphérique

La situation géographique de l'agglomération lyonnaise contribue à en faire une ville atmosphériquement sensible. En effet, les conditions de diffusion des polluants sont influancées par une topographie particulière, avec la présence du Rhône et de la Saône et de nombreux reliefs (collines de la Croix-rousse, de Fourvière, de Sainte foy...). Au sud de Lyon est implanté le "couloir de la chimie ", or les vents dominants sont majoritairement orientés sud-nord, nord-sud. Au niveau météorologique , la région lyonnaise est souvent le siège en hiver d'inversion de température tepérature plus importante en altitude qu'en plaine ). C'est donc pourquoi la lutte contre la pollution atmosphérique est depuis 1959 au coeur des préoccupations de la Ville de Lyon, qui mène depuis de nombreuses années de multiples actions pour améliorer la qualité de l'air.Celles -ci seront menées avec les entreprises concernées pour réduire les nuisances. Dès 1961, le bureau d'hygiène de a Ville de lyon et l'APPA (Assossiation pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique ) ont mis en place un réseau manuel de surveillance de la qualité de l'air. Parallèlement a ce réseau de surveillance centré autour de la centrale thermique de Loire / Rhône a été mis en place par EDF et en 1975 un réseau de surveillance centré sur la zone industrielle au sud de Lyon a été mis en place par les industriels (réseau ALPOLAIR ). Enfin, en 1993 les quatre réseaux ont été réunis.
Le Grand Lyon a pour fonction de renforcer les actions menées avec les industriels au sein du Spiral, pour prévenir les risques dans les zones comme la vallée de la chimie . Il veillera également à la limitation du transport des matières dangereuses, et à la réduction de leur stockage ( nottament au port Edouard Herriot ).

De plus, l'importance des moyens de transport (avions, trains, voiture...) a aggravé ce phénomène de pollution aussi au niveau atmophérique que sonores. En réponse à ce problème, le Grand Lyon a affirmé sa volonté politique de developper le vélo comme mode de déplacement quotidien. L'objectif consiste à faire passer de 1 à 5% la part des déplacements quotidiens s'effectuant à vélo dans l'agglomération lyonnaise d'ici 2005.
Pourtant, si l'usage du vélo est relativement faible , le potentiel de développement paraît important : 37% déplacements quotidiens motorisés se font en effet sur une distance inférieure à 3 km, et 20% sur une distance inférieure a 2km.
L'adoption, le 26 janvier 1998,d'une charte de développement de l'usage du vélo et d'un schéma directeur planifiant un réseau cyclable structurant de 300km à l'échelle de l'agglomération, constitue la première étape d'une démarche programmée sur quatre années.(1998-2001).
Afin de garantir un usage souple du vélo, sa complémentarité avec les autres modes de déplacement doit être recherchée, en permettant nottament nottament l'accès des vélos dans certains transports en commun. Par ailleurs, la sécurité des cyclistes doit être un objectif dans tous les aménagements de voirie, y compris en dehors du réseau cyclable. Elle se traduit également par la création de parcs de stationnement pour vélo adaptés.
Pour insiter les gens a se déplacer en vélo, il a fallu mettre en place certains aménagements, comme la piste cyclable: Il s'agit d'un aménagement s'un site séparé de la circulation automobile, et strictement réservé aux cyclistes. Elle est isolée des véhicules par un séparateur le long des voies à grande circulation ou dissociée de la circulation automobile par des chemins de halage ou des anciennes voies ferrées. Elle peut aussi être située sur un trottoire large et peu fréquenté par les piétons.
Celle-ci est généralement a double sens. Elle a pour but de procurer un sentiment de sécurité aux cyclistes et le contraint à ne pas quitter son aménagement.

En plus de cet aménagement très connu et fréquenté, le Grand Lyon a instauré 4 systèmes visant à développer l'usage du vélo en ville :

Les couloirs mixtes bus/vélo :

D'une manière générale les couloirs de bus sont interdits aux vélos, mais toutefois , certains couloirs de bus, suffisamment larges et peu fréquentés par les transports en commun peuvent être autorisés à la circulation des vélos, même si ce système est peu connu et peu développé...

- Les rues piétonnes :
Elles sont autorisées à la circulation des cyclistes par le code de la route, mais le cycliste doit néanmoins circuler à la vitesse des piétons, sans géner cer derniers, et en cas de forte affluence, il doit descendre de vélo. Ce moyen est donc limité par certaines contraintes.

- Les voies vertes :
Il s'agit d'aménagements polyvalents, en site propre, excluant toute circulation motorisée, et empruntant les chemins de halage, les voies ferrées désaffectées ou les routes forestières. A la différence des pistes cyclables, elles sont dédiées a différents types d'usagers ( piétons, rollers, joggers, cavalier... ). Cet aménagement a plus pour but de pousser les lyonnais à sortir sans leur voiture à l'occasion de loisirs divers que de leur faciliter les déplacements internes a la ville.

- La zone 30 :
Cette "zone, peut connue est en fait une section ou un ensemble de sections de voies consituant une zone de circulation homogène où la vitesse est limitée a 30km/h. Les entrées et sorties sont annoncées par une signalisationet des aménagements spécifiques. Ces zones favorisent le partage de l'espace entre les différents usagers : piétons, vélo et automobiles

Les autres problèmes

La pollution atmosphérique n'est pas le seul problème causé par l'urbanisation. On assiste également a d'autres conséquences négatives telles que les eaux usées, le bruit, la gestion des déchets ou encore la dégradation du paysage.
Du fait de l'urbanisation et du développement des usines chimiques, les eaux sont de plus en plus polluées, c'est pourquoi la direction de l'eau du Grand Lyon a du mettre en place des usines de traitement des eaux usées afin de les recycler. Le Grand Lyon a délégué la gestion de l'ensemble des installations de production et de distribution de l'eau potable sur son territoire à 3 fermiers : la CGE ( Compagnie Générale des Eaux ), la SDEI ( Société de Distribution d'Eau Intercommunale ) et la SEREPI ( Société d'Exploitation de Réseau d'Eau Potable Intercommunaux ). Cependant, pour certaines communes du Grand Lyon ( Marcy l'Etoile ) les réseaux d'eau potable sont exploités par des syndicats. De plus, la direction de l'eau gère également la collecte et le traitement des eaux usées car celles-ci doivent être dépolluées avant leur rejet dans les fleuves et les rivières. Les eaux de pluie doivent être évacuées sans créer d'innondations et traitées si nécéssaire avant de rejoindre leur milieu naturel.
Pour y parvenir, on a mis en place 2600 km d'égouts, 9 stations d'épuration pour traiter 120 millions de mètres cube
d'eaux usées, enfin, 82 puits et 32 forages pour pomper cette même quantité d'eau.
En cas de pollution accidentelle, une usine de secours prend le relais en moins d'un quart d'heure, assurant la continuité de l'alimentation en eau potable du Grand Lyon par une production de 150 000 mètres cube par jour complétée par la mise en service de captages de secours actifs ( 70 000 mètres cube par jour ).

Chaque habitant du Grand Lyon produit 1kg d'ordures ménagères par jour. La production annuelle du Grand Lyon est de 400 000 tonnes. Afin de gérer ces flux d'ordures ménagères, l'ensemble du territoire lyonnais est déservi par une collecte mécanisée permettant l'utilisation de bacs roulants ou de sacs en polyéthylène pour les communes de la périphérie.

Aujourd'hui, la Communauté urbaine s'attache a développer la collecte sélective des ordures ménagères ainsi que leur traitement et leur valorisation. Alors qu'elle ne s'étendait qu'à 300 000 habitants en 1997, elle concerne aujourd'hui la totalité de la population. Le tri des déchets ménagers concerne le papier-carton, les journaux-magazines, les plastiques, les metaux et le verre. Ce dispositif vient se rajouter au traitement des ordures ménagères qui sont inscinérées dans deux usines récentes de Lyon-nord et Lyon-sud. La collecte du verre permet également de recycler plus de 11 500 tonnes de verre grâce à de nombreux points verts.

Sur toute la ville, les rues, places, trémies, passages souterrains, marchés sont nettoyés, c'est à dire balayés et lavés, de une à treize fois par semaine. Les espaces verts sont traités au même rythme par les services de la Ville.
En effet, de plus en plus de citoyens se préoccupent de leur environnement en particulier du sort des arbres, source d'énergie, de bien-être psychique et psychologique. Le XIX ième siècle représente l'âge d'or des plantations. A Lyon, le préfet Vaïsse ouvre de grandes perspectives dans la ville en créant de larges et grandes avenues rectilignes reliant tous les quartiers et bordées d'arbres. Le platane fait son apparition remplaçant le tilleul et le ormes. Après l'engouement du 19e siècle, l'arbre en ville amorce une période de déclin. Avec le développement de l'automobile, une nouvelle approche de la ville est mise en place. Les aménagements réalisés ont pour but de favoriser les déplacements en donnant une place importante à la voiture. Le végétal se fait rare dans les nouveaux quartiers. Dans les années 60 à 80, de nombreux arbres sont plantés mais leur espérance de vie est relativement courte car on préfère la quantité à la qualité et l'adaption des plantations aux contraintes urbaines.

Malgré tous ces efforts afin d'améliorer la qualité de vie en ville, certaines nuisances persistent et d'autres s'amplifient. On peut noter l'apparition de formes de dégradation tels les Tags et une insécurité croissante en ville. L'insécurité est au coeur des problèmes aujourd'hui et ce sujet rentre dans les programmes électoraux. D'autre part, la création des grandes voies de communication entraîne un problème nouveau, la nuisance sonore. Dans la ville elle-même, on peut observer les déchets à la fois canins et papiers qui salissent les trottoirs et dégradent l'environnement. Tout de même, les efforts de propreté à Lyon ont été récompensés: en 1998, la collecte sélective concerne déjà 300 000 habitants dans 14 communes du Grand Lyon. C'est la coordination entre les services de la Ville et de la Communauté Urbaine, ainsi que la responsabilité des citadins qui sont indispensables pour garder une ville propre.

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