Lycée du Parc
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Journée sur le thème « Actualités de la non-violence ? » à l’École Normale Supérieure
10 novembre 2018
mercredi, 14 novembre 2018

Dans le cadre de notre sortie scolaire, concernant le centenaire de l’armistice de 1918, à l’École Normale Supérieure à Paris, tout au long de la journée, des philosophes, thésards, artistes, astrophysicien, écrivain.... nous ont montré par des textes philosophiques, des actions de personne et parfois leur propre expérience que nous pouvons lutter contre la violence. Lutter contre la violence qu’il y a eu pendant la première guerre mondiale et ne pas reproduire ce qu’hier nous avons fait.

Ces conférences ont été pour nous, une opportunité de nous informer, de travailler notre ouverture d’esprit et surtout une réflexion sur plusieurs points concernant la non-violence. Ainsi, nous avons eu l’honneur de rencontrer Monsieur Jean-François Bernardini une deuxième fois puisqu’il était venu au lycée en janvier pour la conférence : La non-violence, ça s’apprend

La non-violence, c’est d’abord le respect de soi, ensuite d’autrui. Ce n’est pas le refus simple de la violence ; c’est une résistance, elle renvoie à une manière spécifique d’agir.
Elle se distingue du pacifisme, car elle reconnaît l’utilité du conflit ; c’est en effet une logique d’action dont le principe de base est de rechercher des méthodes pour agir efficacement sans recourir à la violence.

Toutefois, la non-violence a des limites. Il est utopique de croire en l’efficacité immédiate et absolue de la non-violence. « Devant l’éventuelle nécessité de recourir à la violence, l’urgence n’est pas de venir la justifier, mais de chercher les moyens non-violents qui permettront à l’avenir d’éviter qu’une telle situation se renouvelle », c’est ainsi que le devoir de mémoire a été évoqué.

L’être humain est avant tout un être de relation, le conflit est un élément structurel de la relation à l’autre, il permet de prendre position et de confronter l’avis d’autrui. Mais, il peut mener à la destruction comme dans le cas de la première guerre mondiale. Le conflit dépend donc de la manière dont il est géré. Apprendre à le gérer de manière constructive doit se baser sur les principes fondamentaux de la démocratie.

« Le meurtre est la plus grande défaite de l’homme » : voilà ce que nous dit J-F Bernardini, musicien du groupe I Muvrini et conférencier sur la non-violence, pendant la première table ronde : Parier sur l’éducation.

Ainsi, Jean Audouze, astrophysicien, nous explique les différentes façons de violence que nous acceptons au quotidien. Tous les deux nous parlent de l’école, où la violence par petits phénomènes pollue notre environnement entre professeurs et élèves.

J.F Bernardini nous dit aussi : « Toutes les émotions sont légitimes, mais pas tous les gestes » il insiste sur le fait de réfléchir avant d’agir et qu’une phrase bien réfléchie peut désamorcer un conflit. Cela aurait été bien utile pendant la première guerre mondiale et aurait évité des millions de morts.

De plus, Adama Ouattara-Sanz, thésard intervenant dans la troisième table ronde sur La non-violence jusqu’où ? a cité une phrase : « Les humains ne sont plus en mesure d’imaginer ce qu’ils peuvent produire ». Cette citation est très « descriptive » de notre époque. Car maintenant, nous ne réfléchissons qu’ainsi : « Ce qui peut être produit doit l’être » et nous ne nous préoccupons pas des conséquences.

Le mot de la fin ne peut que relater les propos de Monsieur Marc Crépon, responsable du département philosophie de l’ENS qui nous a accueilli et qui le 11 novembre, hier, honorait trois grands hommes : Jean Jaurès, Charles Péguy, Romain Rolland, trois normaliens dans la guerre qui furent des « lanceurs d’alerte » à leur époque, tentant de renverser le cours de l’histoire par leur refus de consentir à l’inacceptable. Jaurès, Peguy, Rolland n’ont pas été écoutés ... On connaît la suite.

M. Crépon clôt son hommage par ces mots qu’il convient de rappeler ici dans notre contexte national et international : « Prenez ces mains qui se tendent... aidez les peuples à trouver la route » … et avoir en mémoire ceci « la paix n’apporte pas le repos à l’esprit ; les plus rudes combats sont à livrer. »

Montage de textes collectifs lus par Sarra, Walid et Justine, lors de la commémoration au Lycée du Parc le lundi 12 novembre à 11 h par les élèves Internes d’Excellence, texte relatant leur journée du samedi 10 novembre à l’ENS, rue d’ULM.



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