Lycée du Parc
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Questions fréquemment posées
lundi, 21 décembre 2020
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L’expérience du monde et la capacité à s’y investir font partie des attentes des écoles. Elle fait l’objet d’une évaluation au cours des entretiens de personnalités, cette étape clé des oraux d’admission. Dites-nous tout ! Responsabilités associatives, premiers pas dans le monde du travail, passions, pratiques sportives et artistique, voyages et séjours à l’étranger… un regard est apporté à tout cela dans nos procédures de recrutement.
Bien sûr ! Ce n’est pas un enjeu en soi. Il faut des connaissances solides dans l’ensemble des matières, une appétence certaine pour la culture, un bon niveau en maths et en français et philosophie. La capacité de travail et l’envie de se dépasser comptent bien davantage que l’origine scolaire.
Qui ne tente rien n’a rien ! Il faut mettre en premier dans vos choix les lycées de vos rêves, puis des lycées moins bien classés.
LES ENSEIGNEMENTS
Même s’il est demandé une certaine aisance en mathématiques, les choses sont reprises en détail et la régularité dans le travail ainsi qu’une motivation sans faille durant les deux années de classe préparatoire sont des éléments déterminants dans la réussite des étudiants.
Non, les seuls attendus sont les notions vues en spécialité maths. Bien sûr, avoir fait cette option permet d’avoir plus de pratique en mathématiques, ce qui est toujours profitable.
Avec la spécialité maths approfondies, les étudiants bénéficieront de 9 heures de maths par semaine : 7 heures de cours en classe entière et 2 heures de TD en demi-groupe pour prendre le temps de travailler les exemples. À cela s’ajoute en moyenne une heure d’informatique par semaine, sous forme de travaux pratiques sur ordinateur.
Le programme de mathématiques approfondies constitue une suite logique de ce qui a été fait au préalable en spécialité math en terminale. L’approche et les attentes finales sont cependant différentes : on consacre beaucoup plus de temps à la démonstration des résultats et aux exemples qui les illustrent. Cela permet de développer à la fois les capacités d’abstraction et le savoir-faire pratique lors de la résolution d’exercices.
Même s’il existe de nombreux points communs, les esprits sont un peu différents : en mathématiques approfondies, il y a une heure de plus et on consacre plus de temps aux preuves et aux exemples. Il est en quelque sorte plus directement en continuité avec le programme du lycée. Cette option constituera sans doute un bassin de recrutement très important pour les écoles prestigieuses, avec un fort coefficient appliqué aux épreuves correspondantes.
En mathématiques appliquées, le programme est plus abordable au premier semestre, dans la continuité du programme de l’option maths complémentaires de terminale. Il demandera cependant pour les semestres suivants des bases solides et des efforts importants, avec une heure de cours de moins par semaine. Le programme d’informatique est par ailleurs beaucoup plus chargé dans cette option.
Des connaissances de bases en analyse et en algèbre, et une couleur assez probabiliste pour ce programme qui peut permettre ensuite de poursuivre des études en économie, en finance, en statistique ou de postuler à des doubles diplômes avec des écoles d’ingénieurs.
Avec les TP réalisés en Python, l’objectif est double : « asseoir les connaissances en algorithmique » et utiliser l’informatique pour « comprendre, illustrer et éclairer » les notions introduites en mathématiques.
Non, l’informatique est une partie du programme de mathématiques. Les algorithmes à écrire, ou les interprétations de résultats demandées, sont intégrés aux épreuves de mathématiques des concours.
Une colle est un exercice d’oral en face à face avec le professeur, en petit groupe ou seul. Chacun traite un sujet, puis le professeur pose des questions. Dans un dernier temps, il évalue votre démarche et apporte des corrections pour vous aider à progresser. Autre possibilité : la reprise de copie : le colleur relit avec vous une copie de DS récemment rendue et vous en explique en détail les observations.
Oui, mais parallèlement aux apprentissages poussés de grammaire et de vocabulaire, pour acquérir une fluidité d’expression écrite comme orale.
Et si le « palais mémoriel » de Sherlock venait d’une idée de Saint Augustin ? Pourquoi sommes-nous si enclins à parler d’ensauvagement, de barbarie ? Quel lien y aurait-il entre l’homme-machine de La Mettrie et l’Intelligence Artificielle ? La « nature » de Rousseau est-elle celle des écologistes ? Que devient la sacralisation des livres avec le passage au numérique ? En quoi le succès d’un blockbuster peut-il tenir à l’esthétique baroque ? Comment l’anthropologie et la littérature pensent-elles épidémies et confinements ?
La discipline « Lettres et Philosophie » se veut très ouverte : elle vise à donner aux étudiants des outils pour comprendre le monde contemporain et ses enjeux humains à la lumière de l’héritage culturel. Elle mobilise non seulement philosophie et littérature, mais encore histoire de l’art et cinéma, musique, anthropologie…En première année, les chapitres travaillés doivent traverser neuf thèmes : l’héritage de la pensée grecque et latine. Les apports du judaïsme, du christianisme et de l’islam à la pensée occidentale. Les étapes de la constitution des sciences exactes et des sciences de l’homme. L’essor technologique et l’idée de progrès. La société, le droit et l’État moderne. Les figures du moi et la question du sujet depuis la Renaissance. L’esprit des Lumières et leur destin. Quelques grands courants artistiques et esthétiques depuis la Renaissance. Les principaux courants idéologiques contemporains.
La 2e année est en revanche consacrée à un thème unique, variable d’une année sur l’autre : la société, le plaisir, la mémoire, la vérité, le corps, l’animal, …
Elles sont de types variés, avec deux finalités : aider à l’appropriation du cours ; entraîner aux exercices types des concours. Voici quelques possibilités : entretien de personnalité type oral de concours ; petite dissertation orale sur un sujet en rapport avec le cours, suivie d’un entretien ; même exercice mais en hors programme total (sujet surprise, type HEC) ; sujet de réflexion sur un ouvrage à lire (donné plusieurs semaines à l’avance) ; présentation d’une œuvre d’art.
UNE FOIS AU LYCÉE
Elle est conséquente, car il faut reprendre systématiquement ses notes de cours, faire chez soi un certain nombre d’exercices, imaginer quels sujets peut inspirer le cours, travailler sur les bibliographies à maîtriser pour les DS. Mais il ne faut pas confondre autonomie et solitude : le travail en groupe et les questions aux professeurs, entre les évaluations écrites, permettent de rester dans la course.
Environ 30 heures de cours/semaine, et une moyenne de 2 colles/semaine. Les devoirs surveillés ont lieu tous les vendredis après-midi, libérant ainsi le week-end entier pour d’éventuels longs trajets.
La somme de travail est importante et demande souvent au début une réorganisation de ses habitudes. Acquérir rapidement de bonnes méthodes de travail est la solution pour bien s’en sortir.
Votre meilleure alliée se nomme : régularité. Il est essentiel de tenir le rythme pour ne pas tout faire au dernier moment et s’épuiser inutilement.
Les moyennes prennent en compte les résultats aux DS et dans certaines matières les colles.
Souvent, oui. Le niveau des concours, auxquels vous nous demandez de vous préparer, implique généralement une différence entre vos acquis au 1er septembre et les exigences de la filière.
Passé l’éventuel choc dont nous venons de parler, la routine des colles et des entraînements, la familiarisation avec les méthodes, et surtout l’arrivée des premiers progrès, viennent atténuer les déconvenues initiales, d’autant qu’on ne sent pas seul : tout le monde est logé à la même enseigne.
Tous nos étudiants reconnaissent la bonne ambiance et l’entraide qui règne dans la filière ! Les professeurs à l’écoute sont disponibles pour répondre à vos questions. Les colles surtout, sont un moment privilégié pour approfondir ou revoir des notions du cours.
Que les clichés ont la vie dure ! Nos étudiants, s’entraident, se motivent mutuellement… et s’amusent. Ô tempora ! le travail de groupe s’est généralisé, et l’information circule bien, notamment grâce aux « conversations de classe ». La compétition entre classes n’est même plus un sujet de plaisanterie, tout se perd… En fait l’émulation remplace au Parc la compétition proprement dite. Ce qui domine est un contexte où chacun cherche à se dépasser, où l’on se motive les uns les autres par la recherche des meilleures performances, sans en faire un enjeu de vie sociale. À écouter les anciens élèves, de très belles amitiés, solides et durables, sont nées en prépa.
Nous ne travaillons pas dans la contrainte ou le rejet. Mais le suivi des élèves, au fil des mois nous permet d’accompagner vers une éventuelle réorientation les rares étudiants qui se montrent en perte totale de motivation et/ou en graves difficultés, en réfléchissant avec eux en amont, et en les aidant à relativiser leur expérience, car tout le monde n’est pas fait pour la prépa.
LA VIE AU LYCÉE
Plutôt, oui : il favorise la vie sociale et l’entraide. Certains encensent sa dimension protectrice, d’autres mettent l’accent sur l’autonomie qu’ils y ont gagnée.
Comme de nombreux établissements de France, le lycée du Parc est très étendu : maîtriser le plan et la fonction des différents étages et bâtiments vous demandera au moins 2 semaines …
Pour le savoir, venez chez nous !
Ce ne serait pas une très bonne idée ! Le mental et la condition physique sont essentiels pour réussir. C’est pourquoi le lycée du Parc accorde une importance particulière au rôle des activités sportives dans le cursus étudiant. Des plages spécifiques sont prévues dans l’emploi du temps, un certain nombre de séances par semestre est requis, dont dépend d’ailleurs l’obtention de toutes vos ECTS (équivalences de cursus à l’université). De nombreuses infrastructures, dont une piscine, sont disponibles sur place, tandis que l’immense parc de la Tête d’Or, de l’autre côté de l’avenue, vous attend avec ses longues allées, pour courir à volonté.
RÉPONSES D’ÉLÈVES :
Ce qui revient souvent chez élèves, c’est la bonne ambiance qui existe entre eux, et dans le lycée en général. Ils trouvent les professeurs accessibles et bienveillants et peuvent avoir quand-même une vraie vie sociale. Ils jouissent d’une liberté appréciée à l’internat.
Ce qui les déstabilise, passé la difficulté de l’organisation et la perte de repères due au changement de lieu et de rythme, c’est souvent le niveau très élevé et les premières notes très basses par rapport au lycée. La présence d’une classe étoile est vue comme une bonne émulation mais il faut se préparer à accepter de ne plus être toujours la tête de classe.
Les colles sont extrêmement appréciées car elles sont utiles pour progresser, au point que certains déplorent qu’il n’y en ait pas assez en langue.
Eh bien, laissons-leur la parole :
« Challenge, organisation » ; « Enrichissant, stressant », « Intensité ; ouverture culturelle », « bienveillance ; optimisation du temps », « exigeant, très bon encadrement », « travail régulier ; bonne ambiance », « très difficile ; épanouissant », « polyvalence ; persévérance » ; « Travail régulier, découverte » ; « fatiguant ; passionnant » ; « aventure ; entraide ».
Il faut commencer à apprendre à s’organiser, à prendre bonnes habitudes de régularité le plus tôt possible et penser à apprendre sur le long terme. En EC, on se projette d’entrée sur les concours et non sur le devoir du lendemain. Il faut se contraindre à relire tous les soirs son cours, apprendre à mettre en fiches, à travailler à fond même en cas de confinement !
Les mathématiques restent un point clé : il faut refaire des exercices de mathématiques pour bien acquérir les notions sans faire l’impasse sur les autres matières : s’investir en Philosophie (et en Français en classe de première) sera très utile pour savoir structurer sa pensée, avoir une certaine curiosité en s’informant (actualité, journaux…) et en s’intéressant aux enjeux géo-politiques du monde aidera en Histoire et en langues.
Pour les langues, souvent le parent pauvre du lycée, penser à faire des fiches du vocabulaire de base, à bien connaître ses conjugaisons et à se faire plaisir en regardant des films, séries et en lisant la presse en VO.
Sachez profiter de la terminale pour gagner en autonomie et surtout apprendre à bien connaître les méthodes de travail qui correspondent à chaque élève (Quel est mon type de mémoire ? Comment est-ce que je retiens mieux ? Quand suis-je le plus efficace dans la journée ? Comment puis-je maintenir la concentration ?). Enfin travailler avec sérieux, bien sûr, mais tout en apprenant à relativiser ses notes.