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Arrondissements et quartiers

Jusqu'en 1850, Lyon ne présente aucun découpage urbain. En effet, les arrondissements n'apparaissent qu'à partir de 1852 et différents quartiers se développent peu à peu. Les arrondissements ne sont pas tous égaux dans leur superficie ce qui peut s'expliquer par la divergence des dates de créations et certains d'entre eux sont nés de la subdivision d'arrondissements. Ces derniers se caractérisent à la fois par leurs critères historiques et sociaux. Au sein de ce découpage, on a assisté à des changements divers comme la répartition de la population expliquée précédemment. Comme toutes les villes françaises, Lyon est sous-divisée en différents quartiers qui se sont spécifiés au cours du temps.

Les arrondissements :



Les quartiers :

 

Le premier arrondissement

Dès 1831, la forte concentration des canuts fait de la Croix-Rousse un foyer révolutionnaire. Les nombreuses traboules sont encore les témoins des échanges entre le Plateau, lieu de production, et les Terreaux, quartier des négociants de la soie. Au XXe siècle, la Fabrique décline. Les opérations d'urbanisme et de rénovation modifient la constitution sociologique du quartier. L'implantation du commerce en gros du vêtement dans le secteur du bas des pentes fait de ce quartier une sorte de "sentier" lyonnais. La place des Terreaux devient alors le centre de la vie administrative. En 1864, est construit le funiculaire de la rue Terme, liaison entre le plateau de la Croix-Rousse et les Terreaux. La vocation de centre administratif et de centre de la vie économique lyonnaise (banques, courtiers en soierie...) se confirme à la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui encore, l'Hôtel de Ville perpétue la vocation de centre administratif, bien que le monde des affaires ait migré à la Part-Dieu. Le premier arrondissement a été créé le 24 mars 1852. Il dépend aujourd'hui de la deuxième circonscription et du troisième canton.
Avec une superficie de 151 hectares, le premier arrondissement est délimité par le boulevard de la Croix-Rousse au nord et la rue Neuve au sud dans le quartier des Terreaux et par les deux fleuves. Il se situe à 169 mètres de hauteur au niveau de la Presqu'île et la Croix-Rousse est à 250 m. L'arrondissement compte 26 861 habitants pour une densité de 17788 hab./km².
Le premier arrondissement dans son ensemble fait partie intégrante du site classé patrimoine mondial par l'UNESCO en 1998. On peut y visiter les traboules, l'unique église baroque de Lyon Saint-Bruno des Chartreux , l'amphithéâtre des Trois Gaules, l'Hôtel de Ville, l'Opéra, la place des Terreaux et le Musée des Beaux-Arts.

Le deuxième arrondissement

Entre Rhône et Saône, le 2ème arrondissement constitue l'essentiel de la Presqu'île, du Confluent à la limite du quartier des Terreaux. La place Bellecour ne prend son aspect actuel qu'au début du XIXème siècle. La surface de la presqu'ile se trouve doublée avec le quartier d'Ainay qui était aussi un marécage au confluent du Rhône et de la Saône. Sous le second Empire, le préfet Vaisse applique à la presqu'île les méthodes d'Haussmann, donnant au centre l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui dans le quartier Grolée. Dans les années 70, l'aménagement du Centre d'échange de Perrache a donné à ce quartier une vocation d'échanges valorisée par l'arrivée du T.G.V. à Perrache.
Le 2ème arrondissement s'étend de la rue Neuve au confluent des deux fleuves et a été créé le 24 mars 1852. Il correspond aux 1er et 2ème cantons, et il s'intègre à deux circonscriptions législatives (la 1ère et la 2ème). Sa superficie est de 341 hectares et sa densité est de 8 202hab./km² pour une population de 27970 habitants. Le 2e arrondissement regroupe de nombreux monuments et patrimoines religieux telles l' Eglise Sait-Nizier, l' Abbaye Saint-martin d'Ainay, la Chapelle de la Trinité ou même le Sanctuaire Saint Bonnaventure. On peut y trouver l' Hôtel-Dieu, le Palais de la Bourse et visiter les Musées Historique des Tissus et des Arts décoratifs ou de l' Imprimerie. Pour se divertir, l'arrondissement possède le Théâtre des Célestins et des rues très dynamiques comme les Rues Mercière et des Marronniers, ainsi que la rue de la République. Il est également très renommé pour ses places Bellecour, des Jacobins , Carnot et la gare de Perrache. Du coté historique, on peut retrouver les Quartiers Auguste-comte, les Quais de Saône et du Rhône.

Le troisième arrondissement

Le 3ème arrondissement a été créé le 24 mars 1852. La loi du 17 juillet 1867 partage l'arrondissement en deux parties pour la création du 6ème arrondissement. La loi du 8 mars 1912 partage de nouveau l'arrondissement (au sud du cours Gambetta) et permet la création du 7ème. Plusieurs quartiers composent cet arrondissement : La Préfecture, la Part-Dieu, Villette-Paul Bert, Sans Souci-Dauphiné, Montchat. Ce quartier compris entre le nouveau quartier Morand et la commune de la Guillotière est encore rural au début du XIXème siècle, ses terrains sont régulièrement inondés par les crues du Rhône. Les grandes artères sont tracées au début du XIXème siècle. Le quartier connaît un essor avec la création des ponts Lafayette et de l' Hôtel-Dieu. Après une inondation très meurtrière en 1856, le quartier est assaini et une nouvelle catégorie de population s'installe, composée de commerçants, employés et fonctionnaires. En 1852 le village de Montachat est rattaché à Lyon et en 1858, Richard Vitton, un grand propriétaire foncier de ce village morcelle ses biens en faveur de la constructions de maisons familiales et dessine 12 km de rues et quatre place portant encore aujourd'hui les noms des descendants de cette famille. Le quartier de Montchat reste un village jusqu'à la fin du XIX ième siècle, et à l'aube du XX ième, il est relié à Monplaisir grâce à la création du quartier des hôpitaux avec l' Hôpital Edouard Herriot : cet hôpital autrefois appelé Grange-Blanche est construit entre 1913 et 1930 par Tony Garnier sur un modèle pavillonnaire. On retrouve les éléments architecturaux chers à Tony Garnier : les toits en terrasse, les larges baies, les vérandas, les frises dentelées et les pans coupés. La vocation de ce quartier se confirme avec la création récente des hôpitaux neurologique et cardiologoque. A la suite de la construction de la préfecture, s'élèvent des immeubles bourgeois sur les terrains vendus par les Hospices Civils de Lyon. Au milieu du XXème siècle, le secteur de la Part-Dieu se transforme radicalement : la caserne de la Part-Dieu disparaît au profit d'un centre administratif et commercial (services publics et privés, centre commercial, équipements culturels). Les Halles de Lyon se déplacent des Cordeliers à la Part-Dieu. En 1978, la réalisation du TGV Paris-Lyon entraîne la création d'une nouvelle gare. Une partie de cet arrondissement fait encore aujourd'hui l'objet de nombreuses opérations immobilières qui remodèlent le quartier.
L'arrondissement est délimité par le quai Victor Augagneur sur le Rhône, le cours Lafayette au nord, le cours Gambetta qui fait frontière avec le 7ème arrondissement puis le cours Albert Thomas qui le sépare du 8ème arrondissement au sud, le boulevard Pinel à l'est qui délimite les communes de Bron et Villeurbanne.
L'arrondissement se compose de deux cantons, le 9ème et le 11ème, et de deux circonscriptions , la 3ème et la 4ème. Elle compte le plus grand nombre d'habitants ( 82 504 hab) sur une superficie de 635 hectares soit 12 992hab./km².
Le 3e arrondissement regroupe la Bibliothèque de la Part-Dieu, l'Auditorium , l' Hôtel du Département, le Centre commercial de la Part-Dieu qui est aujourd'hui rénové, la Communauté Urbaine, et l' Hôtel de ville du 3e, original par son architecture du début du siècle.

Le quatrième arrondissement

Elle est réunit à Lyon en 1852. C'est au XIXème siècle, quand les artisans tisseurs et ouvriers canuts quittent la ville basse pour le plateau, que ce secteur subit une mutation économique et sociale. L'utilisation des nouveaux métiers Jacquard, obligent les canuts à s'installer dans de nouveaux immeubles de grande hauteur. Les Canuts sont à l'origine de violentes révoltes ouvrières en 1831, 1934, 1848 et 1870. A cette époque, la Croix- Rousse compte plus de 20 000 métiers. L'hôpital est construit en 1861. A la fin du XIXèmesiècle, les grands industriels tels que Berliet ou les Gillet construisent de luxueux hôtels particuliers. Ce secteur de la colline devient très résidentiel, et un contraste se forme avec le reste du plateau, davantage ouvrier. La Croix-Rousse a gardé une authentique atmosphère de faubourg, appréciée pour ses activités traditionnelles telles le marché quotidien, la vogue annuelle, et ses petits commerces.
Le 4ème arrondissement est délimité par le boulevard de la Croix-Rousse au sud, la commune de Caluire au nord, entre les deux fleuves. Il correspond au 4ème canton et à la 2ème circonscription.
Son altitude est de 250 m sur une une superficie de 293 hectares. Sa population compte 33 781 habitants avec une densité de 11 529 hab./km².
On n'y trouve cependant que peu de monuments et de lieux à visiter en autre la Maison des Canuts, les pentes de la Croix-rousse ou encore même le Gros caillou, un énorme bloc de l'époque glacière qui fut découvert près de la ville en 1890 et qui a été placé à l'extrémité est du boulevard de la Croix-Rousse au moment de l'inauguration du funiculaire reliant ce quartier aux Terreaux.

Le cinquième arrondissement

Sa situation géographique et son urbanisation progressive expliquent l'existence de 3 quartiers aux caractères très contrastés : -Saint-Just et Fourvière : ce secteur correspond en réalité à deux quartiers distincts. Fourvière correspond au cœur de la colonie romaine. La basilique de Fourvière, bâtie au XIXème par l'architecte Bossan mélange influences gothiques et byzantines
Le quartier du Vieux-Lyon est traditionnellement découpé en trois secteurs : Saint-Jean, Saint-Georges et Saint-Paul. . Au XVIII et XIXème siècle, le quartier du Vieux-Lyon se paupérise progressivement. Il a même été envisagé de la raser, avant qu'il soit classé secteur sauvegardé en 1964 . il a fait l'objet d'importantes restaurations. au XIème siècle, tout le plateau est encore une zone rurale dont le centre (Point du Jour) est un étang. Ce secteur est un aujourd'hui un quartier résidentiel.
Le 5ème arrondissement s'étend de la rive droite de la Saône, s'élève jusqu'à la colline de Fourvière, et s'étend sur le plateau jusqu'aux limites des communes de Sainte-Foy-les-Lyon et Tassin-la-demi-lune. Il touche au sud l'extrémité de la commune de la Mulatière et sa limite nord est issue du partage réalisé en 1964 entre le 5ème et le dernier-né des arrondissements lyonnais, le 9ème. Il correspond au 6ème canton, et à une partie de la 1ère circonscription. Il est situé à 170 m d'altitude de la Saône et 295 m d'altitude de Fourvière.
On peut noter une population de 46 972 habitants sur 623 hectares ( densité : 7 539 hab./km² )
De nombreux monuments historiques se trouvent dans le 5e arrondissement tels le Parc archéologique, l'ancien Palais de Justice, le Palais Saint-Jean, la Primatiale Saint-Jean, la Loge du change, le Musée de la Civilisation gallo-romaine et le Musée historique de Lyon. Au niveau religieux, on peut noter la Basilique de Fourvière et l'Eglise de Saint-Irénée.

Le sixième arrondissement

Les Brotteaux étaient des bancs de sable du Rhône. Ce secteur de la rive gauche du fleuve releva pendant des siècles du Dauphiné puis de la Guillotière qui fut rattaché à Lyon en 1852 et devint le 3ème arrondissement de la ville. Il faudra attendre 8 décembre 1866 pour que naisse le 6ème arrondissement. Les Brotteaux deviennent une promenade à la mode. Le secteur de Bellecombe garde une atmosphère de village. Sous le mandat du maire Vitton, l'urbanisation s'accélère dans ce secteur, en raison du surpeuplement de la presqu'ile et du développement industriel de la Guillotière. Au milieu du XIXème, les cours du Rhône et les quais sont aménagés. En 1856 le Préfet Vaisse décide l'aménagement d'un parc, dont le projet est confié aux paysagistes suisses Bühler. Le domaine de la Tête d'or les incite à créer un parc paysager de 111 hectares, sur le modèle des jardins anglais. En bordure du parc, apparaissent à la fin du siècle de luxueuses villas. Mais en dehors des grands axes, le quartier est aussi constitué sur un schéma traditionnel. La physionomie générale de l'arrondissement est aujourd'hui en pleine modification, grâce à l'intervention de sociétés de construction. Aujourd'hui, un nouveau secteur se développe avec la création de la Cité internationale entre le Rhône et le parc de la Tête d'Or.
Le 6ème arrondissement a pour limite le parc de la tête d'Or au nord, le cours Lafayette au sud, le Rhône à l'ouest et la commune de Villeurbanne à l'est ( 377 hectares) Il correspond au 7ème et 8ème canton, et à la 4ème circonscription. Sa population se mesure à 48 165 habitants soit 12 758 hab./km².
Dans le 6e se trouvent le Parc de la Tête d'Or , un des plus beaux parcs de France, le Museum d'Histoire Naturelle, le Musée d'Art Contemporain, la Cité internationale et le Palais des Congrès, puis la Garde des Brotteaux qui a été la première garde Lyon, mais qui abrite aujourd'hui la salle des ventes et des antiquaires.

Le septième arrondissement


La cité internationale

Le stade de Gerland

Le 7ème arrondissement est l'un des plus étendus et des plus contrastés. Il est constitué de deux quartiers très différents : au nord, la Guillotière, le plus anciennement peuplé, très dense et au sud, la Mouche et Gerland. La Guillotière est le quartier le plus ancien de la rive gauche du Rhône. Il doit son développement à la présence d'un pont sur le Rhône qui fut jusqu'à la construction du pont Morand, le seul passage vers l'est. C'est en 1852 que le préfet Vaisse rattache la commune de la Guillotière, -qui jusque là faisait partie du Dauphiné- à Lyon. Ce quartier prend rapidement de l'importance. Les facultés s'installent sur la rive gauche du Rhône à la fin du XIXème siècle. Entre les deux guerres un habitat bourgeois se développe au sud du quartier. De nombreux organismes à caractère humanitaire sont également installés. Gerland, avant son industrialisation au début du XXème siècle était une zone de marais née des bras du fleuve appelés " mouches ". Une partie de ce quartier s'appelle encore " la Mouche " de nos jours. La disparition des marais et l'endiguement du Rhône ont libéré d'immenses terrains où se développent au XIXème siècle de petites industries de type artisanal. Au début du XXème siècle, la vocation industrielle s'affirme avec l'implantation d'industries chimiques et alimentaires. Cette évolution entraîne la construction de logements ouvriers. L'architecte Tony Garnier a laissé son empreinte dans ce quartier, avec la Halle qui porte son nom.
Aujourd'hui une profonde transformation affecte ce quartier : le secteur industriel se modernise ; le quartier affirme une identité scientifique avec l'Ecole Normale Supérieure de Sciences, le Lycée International, et la création de Technopoles d'entreprises orientées vers la recherche, l'innovation et les activités du futur. Gerland est le siège d'administrations et organismes tertiaires : l'Armée au quartier Général Frère, la S.N.C.F. et E.D.F. à la Mouche, le C.N.R.S. et l'I.N.R.A. rue du Vercors. Cet arrondissement a été créé le 3 mars 1912 sur la partie du 3e arrondissement situé au sud du cours Gambetta.
Le 7ème arrondissement est délimité par le Rhône à l'ouest, le cours Gambetta au nord, le 8ème arrondissement à l'est et la commune de Saint-Fons au sud. Il recouvre : le 10ème canton, et une partie du 13ème ; une partie des 1ère et 3ème circonscriptions ( 975 hectares et 61 716 habitants , soit une densité de 6 329 hab./km² ).

Le huitième arrondissement

Le 8ème arrondissement est né le 9 février 1959 du partage du 7ème en deux. Le village de Montplaisir est rattaché à la ville de Lyon en 1852 par la préfet Vaisse. Il reste encore un village jusqu'au développement des activités artisanales et industrielles tournées vers le secteur de l'automobile. En 1882, Antoine Lumière et ses fils installent une usine de plaques photographiques où sera inventé le cinématographe en 1895. Grâce à ces différentes industries, ce secteur de Lyon se développe de façon importante. Au début du XXème siècle, la création du quartier des hôpitaux fait le lien entre les quartiers de Monplaisir et Montchat: installation de la nouvelle faculté de médecine et de pharmacie, des écoles d'infirmières, et plus récemment du Centre International de Recherche sur le Cancer. Aujourd'hui, seules deux grandes artères desservent le quartier: le cours Albert Thomas et l'avenue Lacassagne. Le quartier Monplaisir conserve encore une vie de quartier et un aspect villageois.
Le 8ème arrondissement est situé entre le 3ème arrondissement au nord, le 7ème à l'ouest, la commune de Bron à l'est, celle de Vénissieux au sud. Sa superficie est de 667 hectares pour 70 276 habitants ( 10 536 hab./km² ). Le 8e arrondissement recouvre le 12ème canton et une partie du 13ème; une partie des 1ère, 3ème et 4ème circonscriptions.
On y trouve la Manufacture des Tabacs, l'Institut Lumière, la Maison de la Danse, le Musée Urbain Tony Garnier, le Centre International de Séjour Lyonnais ou même encore le Centre Culturel Lyonnais du Monde Arabe.

Le neuvième arrondissement

Le neuvième arrondissement a été créé le 12 août 1964. Il est divisé en plusieurs quartiers
Vaise: pendant longtemps, cette commune indépendante s'est refusée à accepter la tutelle de Lyon. Cette lutte contre l'emprise lyonnaise domine l'histoire de ce quartier qui finalement n'a pu s'opposer à son intégration à la ville de Lyon où, à partir de 1852, elle constitué une partie importante du 5ème arrondissement, jusqu'à la création du 9ème arrondissement en 1964.La révolution industrielle va radicalement modifier la physionomie de Vaise. Le développement des transports en commun va permettre l'implantation d'usines et d'entrepôts utilisant une main-d'œuvre importante. De grands chantiers marquent le siècle : construction d'une gare de chemin de fer en 1854, d'un marché aux bestiaux et d'abattoirs à Gorge de Loup.
La Seconde Guerre mondiale va profondément toucher le quartier. La gare est détruite. Avec la fermeture des principales usines dans les années 70, Vaise voit sa démographie décliner et d'importantes friches industrielles se constituent. Après la constitution d'une Z.A.C. privée sur les terrains des anciennes usines rhodiacéta, d'importants investissements publics sont engagés pour redynamiser ce quartier. Désenclavé grâce à l'arrivée du métro, le 9ème possède aujourd'hui un pôle multimodal (train-métro-bus) et deux parcs-relais de stationnement qui facilitent l'accès au centre ville par les transports en commun. En matière économique, 4 pôles de développement sont d'ores et déjà constitués : - le pôle automobile - le pôle textile - le pôle nouvelles technologies - le pôle formation professionnelle La Duchère. Le château de la Duchère a probablement été construit au XIVe siècle. Il a été démoli en 1973, faute d'avoir été répertorié et classé. Le fort de la Duchère édifié entre 1844 et 1851 fait partie d'une vaste ceinture de fortifications. Il ne subsiste aujourd'hui que les parties saillantes de ce fort.
En 1952, une équipe d'architectes, d'urbanistes et de sociologues élabore un premier projet qui prend corps en 1958 ; il s'agit de construire un "ensemble harmonieux de 5 500 logements". L'idée est de rapprocher les ouvriers de leur lieu de travail. L'urbanisation s'étend progressivement du côté de Saint-Rambert où se développe le quartier de l'Industrie : implantation de tanneries, de constructions céramiques, de fonderies, d'usines de textiles, d'usines de chimie. Barbe a été rattaché à Lyon en 1963. Champvert a été un quartier résidentiel avec de très belles propriétés bourgeoises. Les premières constructions modernes datent des années 70. Le 9e arrondissement se situe à 168 m d'altitude au niveau des Quais et 260 m au niveau de la Duchère sur 725 hectares. L'arrondissement regroupe 47 029 habitants de la population lyonnaise ( 6 468 hab / km² ).

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